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Reviews for The History and Poetry of the Scottish Border: Their Main Features and Relations

 The History and Poetry of the Scottish Border magazine reviews

The average rating for The History and Poetry of the Scottish Border: Their Main Features and Relations based on 2 reviews is 3 stars.has a rating of 3 stars

Review # 1 was written on 2020-06-23 00:00:00
0was given a rating of 3 stars Kyle Colfer
J’ai entendu parler de Flora Tristan pour la toute première fois dans un roman de Mario Vargas Llosa. (C’est aussi grâce à un livre à lui que j’ai appris l’existence de Trujillo. Merci de patcher les trous dans mon éducation, Mario.) J’avais surtout retenu que c’était la grand-mère de Gauguin, le peintre, & qu’elle avait vécu dans la première moitié du XIXe siècle. & aussi qu’elle était une féministe et une organisatrice syndicale avant l’heure, acharnée et pas particulièrement sympathique. (Mais même à ce moment-là j’avais déjà compris que Mario prend parfois quelques libertés avec les personnages historiques, alors je lui donnais le bénéfice du doute. À Flora, pas à Mario.) Mais c’est toujours un personnage qui m’est resté dans la tête. Elle y a trotté plusieurs années. & finalement cet été je suis tombée sur ce livre rose (il est vraiment très rose) dans une librairie d’occasion, & je l’ai acheté, & je l’ai lu, & ça n’a pas été transcendant mais ç’a été quelque chose, quand même. Je ne suis pas très attirée par les biographies, faut dire. Mais ici c’était Vie, œuvre mêlées &, en le voyant, je me suis dit que ça valait la peine d’essayer. Donc! Flora Tristan est née au tout début du XIXe siècle, fille d’une Française & d’un aristocrate péruvien qui a jamais pris la peine d’épouser sa douce moitié ailleurs qu’à l’église (...alors que la France reconnaissait seulement le mariage civil), faisant de sa fille une enfant illégitime & de sa compagne une femme perdue qui, surtout après la mort précoce & subite du Péruvien, auront toute la misère du monde à joindre les deux bouts. La pauvreté & l’illégitimité pousseront Flora dans un mariage douteux dont elle finira par s’enfuir ; elle voyagera beaucoup, & son mari essaiera de l’assassiner, & elle se fera ethno-anthropologue au Pérou, puis chroniqueuse de maux sociaux en Angleterre, puis finalement grande défenseure des ouvriers en France, porteuse assez intransigeante d’un modèle précoce de syndicalisme alliant droits du prolétariat à libération de la femme. Elle se tuera littéralement à la tâche, dans une tournée nationale entreprise pour mettre sur pied des « comités ouvriers » dans tout le pays, & mourra à quarante & un ans. & après avoir lu ce livre, je comprend pourquoi l’auteur a voulu allier alterner entre la biographie et les écrits de Flora elle-même. La structure s’imposait, parce que l’œuvre de Flora est intimement, profondément reliée à sa vie : si elle a défendu les droits des femmes, c’est qu’elle a vu sa mère bafouée à la mort de son père, c’est qu’elle a quitté son mari illégalement, parce que le divorce n’était pas permis ; si elle a voulu aider les ouvriers, de sa façon énergique mais intraitable, c’est parce qu’elle en a été une, avant de s’éduquer elle-même, d’apprendre l’orthographe à vingt-cinq ans & de se mettre à écrire. Il y a quelque chose de remarquable là-dedans, malgré les incohérences & les contradictions, le racisme qui perce parfois, ce ton condescendant avec les ouvriers, sa façon de n’accepter les conseils de personne. C’est un personnage qui d’un côté apparaît véritablement comme le produit de son époque, avec des milliards de préjugés qu’on ne remettra pas en cause avant longemps – mais de l’autre, comme une personne réellement avant-gardiste, progressiste & profondément attachée à la cause sociale, profondément touchée par la misère qu’elle tente de combattre. Alors il y a tout ça – mais faut dire que je me suis un peu ennuyée. Pas trop, juste un peu. L’auteure qui se charge du côté biographique a un ton parfois... exalté qui a quelque chose d’involontairement comique, mais le livre date de 1973 & je peux comprendre, la grande époque du féminisme, la révolution sexuelle, tout ça. & les écrits de Flora, même si sa vie à elle est passionnante, sont surtout intéressants en tant que documents historiques, portraits d’une époque – on tombe parfois dans la littérature à sensation (je pense aux descriptions interminables & incroyablement détaillées de la misère londonienne – mais je peux comprendre que ça devait être nécessaire de dire ces choses-là, à l’époque), ou carrément dans le traité syndical. & ça se lit bien! Mais ça lasse un peu aussi. Donc un bilan semi-mitigé – je suis contente d’avoir lu ce livre, mais je n’aurai très possiblement jamais le goût de le relire. (& je ne le garderai probablement pas dans ma bibliothèque.)
Review # 2 was written on 2019-12-12 00:00:00
0was given a rating of 3 stars Arianna Lamarre
When I first read this book for A-Level History I thought it quite good. Coming back at it with more knowledge, I find Service's political and personal bias seeping through at every turn. The research is also not of the highest quality or depth, despite the advantages of historical perspective and access to the Russian archives. Better than Pipes, certainly, but to be taken with copious pinches of salt.


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