Wonder Club world wonders pyramid logo
×

Reviews for An introduction to the philosophy of religion

 An introduction to the philosophy of religion magazine reviews

The average rating for An introduction to the philosophy of religion based on 2 reviews is 4 stars.has a rating of 4 stars

Review # 1 was written on 2015-09-23 00:00:00
0was given a rating of 4 stars Dustin Jackson
Religion in Analytic philosophy or from an analytical point of view. In my opinion, It is one of the best books to cover this area. The book covers the topics: Concepts of God, Philosophy and Religious Belief, Cosmological Arguments, Design Arguments, Ontological Arguments, Experience and God, Talking about God, Divine Simplicity, Omnipotence and Omniscience, God and Evil, Miracles, Morality and Religion and Life after Death. The Only disadvantage that I found was in the last chapter (Life after Death) which included a discussion of the Mind-Body Problem, and I found the ideas discussed were mostly behavioristic although in the advance of functionalism, seem wrong or old dated.
Review # 2 was written on 2021-04-17 00:00:00
0was given a rating of 4 stars R L Skene
Une excellente introduction à la philosophie de la religion (la discipline qui s'intéresse aux questions sur l'existence de Dieu, ses attributs, le problème du mal, les miracles et la vie après la mort), un classique à juste titre de la part d'un philosophe catholique thomiste (qui suit la philosophie de Thomas d'Aquin). Très accessible et synthétique. Davies est très compréhensible (il donne beaucoup d'exemples et définit chaque mot compliqué) et arrive à vraiment bien résumer les différentes positions avec leurs arguments, ce qui donne des chapitres très courts. Il propose de nombreuses bibliographies : elles sont immenses (un peu décourageantes du coup) mais on y trouve vraiment de quoi approfondir le sujet qui nous intéresse particulièrement. J'ai lu la troisième édition de 2004, sachant que la quatrième vient de sortir en 2020. Il traite énormément de sujets en allant de la définition de la religion, du lien entre notre langage humain et Dieu jusqu'à la vie après la mort et la simplicité de Dieu. Il écrit en tant que thomiste mais cela ne l'empêche pas de garder tout ce qu'il y a de bien chez des philosophes analytiques qui ne le sont pas. Concernant ses positions : - Sa conception de Dieu est le Dieu du théisme classique, c'est clair comme il s'affirme thomiste. Mais il reste très discret sur cela, et préfère laisser le lecteur décider par lui-même après avoir examiné les arguments des deux côtés (théisme classique et théisme personnaliste). Il accepte donc les définitions traditionnelles de l'omniscience, de l'omnipotence et de la simplicité de Dieu, qu'il ne trouve pas contradictoire contrairement à ce qu'affirment beaucoup de philosophes contemporains. -Il accepte l'argument du kalam, de la cause première (deuxième voie de Thomas d'Aquin) mais pas l'argument de la contingence de Leibniz. - Il trouve les arguments téléologiques (du design) plausibles, même celui de Paley, ce qui m'a beaucoup étonné ! Il répond pas mal aux objections courantes (souvent reprises de Hume) ! Le seul point regrettable, il ne traite pas l'argument de d'Aquin (5ème voie) à part alors qu'il est quand même très différent des autres. - Il rejette l'argument ontologique d'Anselme et de Descartes, et trouve un problème dans celui de Malcolm et de Plantinga qui repose sur la prémisse "il est possible que Dieu existe", ce qui est très difficile à démontrer, à part si l'on prouve l'existence de Dieu avant, mais c'est justement ce que l'on cherche à faire ! - Selon lui, les arguments rationnels pour prouver l'existence de Dieu à partir de nos expériences personnelles (mystiques) ne sont pas convaincantes. Les rejeter comme étant des hallucinations débiles n'est pas non plus aussi facile que cela. - Pour le lien entre Dieu et le langage, il suit largement d'Aquin en acceptant le langage analogique et en rejetant le langage équivoque et univoque. Il interagit avec les philosophes contemporains du langage comme Wittgenstein. - Pour résoudre le problème du mal, il propose une théodicée qui affirme que comme Dieu n'est pas un agent moral comme nous, il est impossible de vouloir le juger ou de l'accuser de ne pas être bon (c'est-à-dire moralement conforme à une loi morale au-dessus de lui). Même s'il reconnaît la justesse de la théorie du plus grand bien (Dieu utilise le mal pour en faire sortir du bien, même si étant finis, nous les hommes, sommes incapables de savoir quel bien) et la théorie du mal de d'Aquin comme une privation, Dieu ne cause donc pas le mal comme une chose positive. - Pour les miracles, il analyse avec beaucoup de précision les objections de Hume - Pour le lien entre la moralité et Dieu, il se positionne avec la solution de Thomas d'Aquin qui est un mélange de commandement divin et de loi naturelle qui permet d'échapper au dilemme d'Euthyphron. Ce dilemme dit que soit Dieu dépend d'une loi extérieure à lui à laquelle il doit obéir (du coup il n'est plus indépendant, vraiment Dieu), soit il ordonne des lois arbitraires, il pourrait donc promulguer des lois mauvaises, comme dire que violer un enfant est bien. Davies donne un excellent résumé de d'Aquin sur la question qu'on peut rapporter en deux points : 1) Dieu crée les choses en les dotant d'essences, de natures objectives pour que leur seule manière de s'épanouir (pour l'homme d'être heureux) soit se "comporter" d'une manière conforme à celles-ci. Ce qui est bien pour l'homme du coup, c'est de faire ce qui est conforme à sa nature (c'est l'éthique d'Aristote). Ainsi Dieu n'est plus un législateur arbitraire, il ne peut pas définir le mal comme étant bien. 2) Mais ces natures, comme c'est Dieu qui les crée, elles n'existent pas indépendamment de lui, ce ne sont pas des principes auxquels il est soumis. Il n'est donc pas soumis à une loi extérieure à lui Ainsi, on réalise que le dilemme d'Euthyphron n'est réalité qu'un faux dilemme. - Il ne semble pas convaincu par les différents arguments philosophiques pour une vie après la mort mais reste ouvert sur l'argument qui se base sur la confiance que nous pouvons avoir en Jésus, qui est vraiment ressuscité. Par contre, il a complètement mis de côté les arguments aristotéliciens/thomistes pour l'hylémorphisme qui prouve l'existence d'une âme immatérielle et donc immortelle, ce qui est dommage (il n'aborde que la position platoniste et cartésienne qui place l'identité de la personne humaine seulement dans l'esprit sans prendre en compte le corps). -


Click here to write your own review.


Login

  |  

Complaints

  |  

Blog

  |  

Games

  |  

Digital Media

  |  

Souls

  |  

Obituary

  |  

Contact Us

  |  

FAQ

CAN'T FIND WHAT YOU'RE LOOKING FOR? CLICK HERE!!!