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Reviews for A Little Tour In France

 A Little Tour In France magazine reviews

The average rating for A Little Tour In France based on 2 reviews is 2.5 stars.has a rating of 2.5 stars

Review # 1 was written on 2014-08-22 00:00:00
2009was given a rating of 3 stars Bradley S Moose
Composition à quatre mains, ce texte associe les notes lapidaires de Maxime du Camp et les observations plus détaillées, souvent mordantes de son ami et compagnon de voyage Gustave Flaubert au cours de leur voyage en Bretagne commencé en mai 1847 et conclu le 28 juillet de la même année. LE TRAJET Carte de l'itinéraire de Flaubert et de Maxime du Camp en 1847 (Source : ) -------- Blois (étape de Victor Hugo et de Michel de Montaigne) Chambord Amboise Chenonceaux Bléré Tours Plessis-les-Tours Chinon (Rabelais) Fontevraud Saumur Ancenis La Meilleraye Nort-sur-Erdre Nantes (Passage Pommeraye, musée d'Histoire naturelle) Clisson Tiffauges (Gilles de Rais) Saint-Nazaire Pornichet Le Pouliguen Le Croisic Guérande Piriac Mesquer Herbignac La Roche-Bernard Vannes Suscinio Logeot Arz Gavrinis (Cairn) Locmariaquer Carnac Saint-Pierre Quiberon Belle-Île Fort Penthièvre Plouharnel Auray La Chartreuse Sainte-Anne d'Auray Vannes Lorient Hennebont Ploermel Josselin Baud Quimperlé Rosporden Quimper Locmaria Plomelin Concarneau La Forêt-Fouesnant Bénodet Pont-l'Abbé Penmarc'h Kérity (Les Messes de la Mer d'Ys l'Engloutie) La Torche White Norse Plouvan Audierne Plougoff et la Baie des Trépassés Pontcroix Douarnenez Crozon Morgat Landonadec Landévennec Plougastel et Daoulas Brest (l'Arsenal, le bagne, le bordel, férocité cruelle des combats de chiens, d'ours et d'ânes) Lochrist Le Conquet Keravel (quartiers populaires) Landerneau Joyeuse-Garde La Roche-Maurice Landivisiau Roscoff Kerland Morlaix Huelgoat Carhaix Guingamp Saint-Brieuc Pléven Lamballe Dinan Corseul Lehon Saint-Malo et Saint-Servan Cancale Dol Pontorson Mont Saint-Michel Pontorson Dol Combourg Hédé Rennes Vitré Fougères Mortain Vire Caen Dives Criqueboeuf Honfleur Caudebec Duclair La Bouille Caumont DES PASSAGES : " Que reste-t-il de ce que l'histoire en sait ? Et de tout ce qu'elle ne sait pas ? Ce qui est plus tentant à connaître et ce qu'on va demander aux vieux lambris, aux vieux portraits muets qui vous regardent, aux tombeaux vides qui bâillent, secret qu'ils gardent pour eux seuls et qu'ils se murmurent dans leur solitude. L'histoire est, comme la mer, belle par ce qu'elle efface : le flot qui vient enlève sur le sable la trace du flot qui est venu, on se dit seulement qu'il y en a eu, qu'il y en aura encore ; c'est là toute sa poésie et sa moralité peut-être ? " - Par les champs et par les grèves, Blois, pp.24-5. " La famille régnante actuelle a la rage de se reproduire en portraits. Elle peuple de sa figure tous les pans de murs, toutes les consoles et les cheminées où elle peut l'y établir ; mauvais goût de parvenu, manie d'épicier enrichi dans les affaires et qui aime à se considérer avec du rouge, du blanc et du jaune, avec ses breloques au ventre, ses favoris au menton et ses enfants à ses côtés " - Par les champs et par les grèves, Amboise, p.34. " Je donnerais bien le Villemain complet que j'ai acheté dans mon enfance, action insensée qui ne m'a pas fait interdire, ce qui prouve la débonnarité de ma famille ; je donnerais aussi le cours de M. Saint-Marc Girardin que je conserve, comme dit René pour m'ôter à l'avenir tout mouvement de joie, j'y ajouterais même une vieille paire de babouches marocaines qui l'été m'est très commode, et de plus mes droits de citoyen, l'estime de mes compatriotes et le reste d'une bouteille de beau vernis qui commence à s'épaissir, oui, je donnerais tout cela de grand cœur et sur l'heure pour connaître le nom, l'âge, la demeure, la profession et la figure du monsieur qui a inventé pour les statues du musée de Nantes des feuilles de vignes en fer-blanc, qui ont l'air d'appareils contre l'onanisme. L'Apollon du Belvédère, le Discobole et un joueur de flûte sont enharnachés de ces honteux caleçons métalliques qui reluisent comme des casseroles. On voit, d'ailleurs, que c'est un ouvrage médité de longtemps et exécuté avec amour, c'est escalope sur les bords et enfoncé avec des vis dans les membres des pauvres plâtres, qui s'en sont écaillés de douleur. Par ce temps de bêtises plates qui courent, au milieu des stupidités normales qui nous encombrent, il est réjouissant, ne fût-ce que par diversion, de rencontrer au moins une bêtise échevelée, une stupidité gigantesque. Malgré tous mes efforts je ne suis parvenu à me rien figurer sur le créateur de cette pudique immondicité. J'aime à croire que le Conseil municipal en entier y a pris part, que MM. les ecclésiastiques l'aient sollicitée, et que les dames l'ont trouvée convenable. " - Par les champs et par les grèves, Nantes, pp.73-4. " Comprimée par le climat, amortie par la misère, l'homme reporte ici toute la sensualité de son cœur, il la dépose aux pieds de Marie, sous le regard de la femme céleste et il y satisfait, en l'excitant, cette inextinguible soif de jouir et d'aimer. Que la pluie tombe par le toit, qu'il n'y ait ni bancs ni chaises dans la nef, partout vous n'en découvrirez pas moins luisante, frottée et coquette, cette chapelle de la Vierge, avec des fleurs fraîches et des cierges allumés. Là, semble se concentrer toute la tendresse religieuse de la Bretagne ; voilà le repli mol de son cœur, c'est là sa faiblesse, sa passion, son trésor. Il n'y a pas de fleurs dans la campagne, mais il y en a dans l'église ; on est pauvre, mais la Vierge est riche ; toujours belle, elle sourit pour tous et les âmes endolories vont se réchauffer sur ses genoux, comme à un foyer qui ne s'éteint pas. On s'étonne de l'acharnement de ce peuple à ses croyances, mais sait-on tout ce qu'elles lui donnent de délectation et de voluptés, tout ce qu'il en retire de plaisir ? L'ascétisme n'est-il pas un épicurisme supérieur, le jeûne une gourmandise raffinée ? La religion comporte en soi des sensations presque charnelles ; la prière a ses débauches, la mortification son délire, et les hommes qui le soir viennent s'agenouiller devant cette statue habillée y éprouvent aussi des battements de cœur et des enivrements vagues, pendant que, dans les rues, les enfants des villes revenant de la classe s'arrêtent rêveurs et troublés à contempler sur sa fenêtre la femme ardente et qui leur fait les doux yeux. Il faut assister à ce qu'on appelle ses fêtes, pour se convaincre du caractère sombre de ce peuple. Il ne danse pas, il tourne ; il ne chante pas, il siffle. " - Par les champs et par les grèves, Pont-l'Abbé, p.222-3. " Tour à tour comblé d'honneurs, il dînera ensuite à la table des rois, lui qui s'était évanoui de faim dans les rues ; il sera ambassadeur, ministre, essayera de retenir dans ses mains la monarchie qui s'écroule et, au milieu des ruines des ses croyances, assistera enfin à sa propre gloire, comme s'il était déjà compté parmi les morts. Né sur le déclin d'une société et à l'aurore d'une autre, il est venu pour en être la transition et comme pour en résumer en lui les espérances et les souvenirs. Il a été l'embaumeur du catholicisme et l'acclamateur de la liberté. Homme des vieilles traditions et des vieilles illusions, en politique il fut constitutionnel et en littérature révolutionnaire. Religieux d'instinct et d'éducation, c'est lui qui , avant tous les autres, avant Byron, a poussé le cri le plus sauvage de l'orgueil, exprimé son plus épouvantable désespoir. " - Par les champs et par les grèves, Combourg (à propos de Chateaubriand), p.363. LECTURES COUSINES - Pour les tableaux de mœurs : Dictionnaire des idées reçues - Flaubert Le Désespéré - Bloy La lenteur - Kundera - Pour l'étude des monuments religieux et historiques Mémoires d'Outre-tombe - Chateaubriand La Cathédrale - Huysmans Les Chouans - Balzac Là-bas - Huysmans - Pour la couleur locale : Les Diaboliques - Barbey d'Aurevilly Contes populaires de la mer et des marins rassemblés par Gérard Lomenec'h Le Pain des Rêves - Louis Guilloux - Pour le sujet commun : A Moveable Feast - Hemingway Satori in Paris - Kerouac
Review # 2 was written on 2019-12-13 00:00:00
2009was given a rating of 2 stars John Ewoldt
Darüber ließe sich vieles sagen. Aber worüber ließe sich nicht vieles sagen! Schweigen wir, senken wir den Kopf. Ah! wie klein unser Glas ist, mein Gott! Wie groß unser Durst! Es war die Zeit, da man auf allen Köpfen viel wirres Haar sehn mußte. Oh, wie gern gäbe ich alle Frauen der Erde hin, könnte ich Kleopatras Mumie haben. Als man auf Mont St. Michel statt des Klosters ein Gefängnis einrichtete, brauchte man einen Platz auf dem die Häftlinge ihren Spaziergang machen konnten. Man riss einen Teil der Kirche ab und baute ein neues Portal, aber es ist wohl nicht besonders schön geworden: "Jede der Künste hat ihren besonderen Aussatz, ihre tödliche Schmach, die ihr am Gesichte nagt. Die Malerei hat das Familienporträt, die Musik hat die Ballade, die Literatur hat die Kritik und die Architektur hat den Architekten." Ansonsten sehr viel Landschaft, starrsinnige bretonische Bauern, malerische Ruinen, hübsche Kellnerinnen und das Meer.


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