Sold Out
COUVERTURE
Marie Duarte.
Photo : Hank Londoner.
4 EDITORIAL
Les frasques royales et voluptueuses de Jeanne Bécu, comtesse du Barry.
Par Roger Peyrefitte.
Photo : Yves de Jonghe.
6 EN LIBRAIRIE
Par Véra Valmont.
8 MANHATTAN AUX MAINS DES CORÉENNES
Ces jeunes personnes á l'exquise féminité ont envahi les
salons de massage new-yorkais convertis dans 75 % des cas en bordels.
Une enquête de Ellis Henican.
Illustration Alan Reingold.
14 THAINA ET LISA
Rencontre astrale de deux stars.
Photos : John David.
25 PENISTROIKA
Sous les rayons ardents du soleil, le dégel extrasensoriel des relations
Est-Ouest.
Par T. Cheney.
30 SHOW-BAISE
Faut-il coucher pour mieux pénétrer le monde du chaudbizzz ?...
Par Jean-Christophe Florentin.
Illustration : Philippe Huger.
38 LE TOP JOHNIE
Suffragette de l'égalité des sexes, Johnie a dix-neuf ans et la
bougeotte.
Photos : Carl Wachter.
52 LÈVRES DU MOIS
Plus énigmatiques que le sourire de La Joconde, les labiales extraordinaires
d'une jeune fille honteuse.
Photos : Albert Squillace.
54 LOLA
Lola est très bavarde et ses arguments majeurs sont indiscutablement de
poids.
Photos : Earl Miller.
62 L'ÉTERNEL MASCULIN
Le guide du savoir-jouir de la vie á l'usage de l'homoerectus insatisfait.
Par Dennis Prager.
Illustration : Paul Wunderlich.
67 PENTHOUSE VIDÉO CLUB
68 PUNK'ART
Deux artistes impudiques dont les doigts ont pris le relais des pinceaux indiscrets.
Photos : Earl Miller.
76 NOUVEAUTÉS X
Présentation des meilleures cassettes du mois.
Par Paul Stephen et Jean-Louis Vilier.
80 LE X DANS TOUS SES ÉTATS
Tout n'est pas pourri au royaume de la vidéo X. Le rapport es-sexe de notre
expert en pornographie pour mater intelligent.
Par Didier Saillac.
Photos : X. D.R.
84 LA BOUTIQUE PENTHOUSE
Sélectionnées par Penthouse, quatre vidéos á prix
spécial réservées aux lecteurs du magazine.
88 AVIS AUX AMATEURS
Silence, on tourne! Le réalisateur c'est vous, la diva c'est elle! Et il
y a 10000F á gagner.
EDITORIAL
La Pompadour m'a toujours laissé froid; mais je suis amoureux de Mme du
Barry depuis ma jeunesse. L'éclat et le tragique de son destin me fascinent,
comme son charme voluptueux. Ce qui contribuait á m'intéresser a
elle, c'est que le nom qu'elle portait, était dune famille des environs
de Toulouse, capitale de ma province. Aux Sciences politiques, j'avais communiqué
cette passion a mes amis et nous al-lions, le dimanche. nous promener autour de
son château de Louveciennes, qui appartenait alors au parfumeur Coty. Plus
tard, au Quai d'Orsay, ma première dépense voluptuaire fut l'achat
d'un autographe de la divine comtesse : je le conserve chez moi, dans un cadre
Louis XVI, et j'en admire le tour élégant.
Jeanne Bécu, future comtesse du Barry, naquit a Vaucouleurs, dans une famille
de ratisseurs, et fille probablement d'un moine Picpus, Gomard de Vaubernier,
dit frère Ange. Sa beauté radieuse lui faisait croire á sa
destinée et son penchant a la galanterie, en contraste avec son prénom
de Jeanne, souvenir de sa compatriote la Pucelle, lui marquait sa voie. Cependant,
sa mere ayant quitté Vaucouleurs pour Paris, la fit entrer chez les Filles
de Sainte-Anne, adoratrices du Sacré-Coeur. oû Jeanne passa neuf
ans et recut une excellente education.
A dix-huit ans, elle fut vendeuse, rue Neuve-desPetits-Champs, dans la boutique
«A la Toilette» du sieur Labiile, sous le nom de Mlle Beauvarnier
ou Vaubernier. Après quelques passades, elle devint la maitresse d'un aventurier
languedocien, Jean-Baptiste du Barry. Pour la lancer dans le monde, it lui fit
épouser son frère Guillaume, gros lourdaud, qu'il renvoya au fond
de sa province le lendemain même du mariage. Jeanne Bécu-Beauvarnier
était comtesse du Barry.
Louis XV, le Bien-Aimé, veuf a la fois de sa principale maitresse, la marquise
de Pompadour, et de son épouse légitime. Marie Leszczynska, n'avait
alors que les divertissements du Parc-aux-Cerfs. Le maréchal duc de Richelieu,
l'homme de toutes les intrigues, prépara l'échelon nécessaire
pour hausser Mme du Barry jusqu'á la couche royale, avec le secours du
premier valet de chambre Lebel, pourvoyeur des plaisirs du maitre. Elle conquit
le roi en lui révélant deux choses : les plaisirs de la fellation
et ceux de la sodomie.
La nouvelle favorite grit très rapidement le ton de la Cour, c'est-á-dire
du plus grand monde. Ce qui enchantait Louis XV, c'est qu'a cote de ses bonnes
manières. auxquelles tous les contemporains ant rendu hommage. elle affectait
avec lui. dans l'intimité, le langage de la plèbe. d'oû elle
sortait. Elle lui donnait même un nom de laquais en l'appelant «La
France". Un jour qu'il avait mis chauffer du moka sur un réchaud sans
prendre garde a l'opération. elle lui cria soudain: «La France, ton
café fout le camp !». L'un de ses charmes était aussi de zézayer
légèrement. Le roi s'amusait de ('entendre dire, quand elle perdait
au jeu : «Ze suis frite !»
II lui allouait une pension de deux cent mille livres par mois, qui fut bientOt
portée a deux cent cinquante mille (on doit multiplier ces chiffres par
vingt si Ion veut calculer ce qu'ils représentent aujourd'hui). Il lui
avait octroyé d'abord le Petit Trianon, puffs le pavilion de Louveciennes,
pits de la machine de Marly. dont le bruit, pourtant intense. ne la gênait
nullement. L'architecte Ledoux transforma la maison en un ravissant petit château.
Elle y recut un soir le roi a souper en nombreuse compagnie. et it vint y coucher
un grand nombre de fois.
Dès que le dauphin. futur Louis XVI, eut épousé Marie-Antoinette
d'Autriche. celle-ci. — sous ('influence de Mesdames, les filles du roi,
rancies en dévotion — entra en guerre ouverte avec la favorite. «C'est
la plus sotte et la plus impertinente creature qui soft imaginable-, écrit-elle
a sa mere, l'impératrice Marie-Thérèse. L'impertinence de
Mme du Barry était de s'être «trouvée deux fois a cöté
d'elle (a une table de jeu â Marly) et de ne lui avoir point parlé.»
Au contraire, cette reserve fait honneur a la favorite qui tenait â éviter
l'apparence de toute bassesse â l'égard dune dauphine hostile, surnommée
par else "la petite rousse".
A peine Louis XV eut-il expiré, le 10 mai 1774. que son successeur expédia
«la dame comtesse du Barry» â l'abbaye de Pont-aux-Dames, près
de Meaux, et Jean-Baptiste du Barry au château de Vincennes. Elle s'écria
: «Le beau foutu règne qui commence par des lettres de cachet !»
Le prince de Ligne, le grand seigneur le plus spirituel du xviiie siècle,
au mieux avec la Cour. fut ('artisan de sa liberté. «Elle est agréable
a voir et a avoir». a-t-il dit. Mais ce dernier mot ne doit viser qu'une
liaison postérieure a la mart de Louix XV, car nul ne se serait avisé
d'être le rival du roi.
Deux ans plus tard, Louis XVI rendit â Mme du Barry tous ses biens personnels
(Louveciennes et ses bijoux qui, seuls, étaient évalués a
deux millions de livres). plus les cent cinq mille livres de rente sur l'Hötel
de Ville qu'elle tenait de Louis XV. En mai 1777. l'empereur Joseph II. qui faisait
un voyage non officiel en France. visita l'ancienne maitresse de Louis XV, a la
grande fureur de Marie-Antoinette. De son coté. l'année suivante.
elle alla voir Voltaire. venu mourir a Paris.
Elle eut alors une liaison avec un voisin de campagne. un Anglais, lord Seymour.
On ne possède que sept billets envoyés par elle a ce personnage.
L'un d'eux contient l'aveu singulier de plaisirs solitaires : «... Mon cceur
est a vous sans partage et, si j'ai manqué a ma promesse, mes doigts sont
seuls coupables.» On volt qu'elle avait pris le langage de la littérature
libertine et nul ne saurait le lui reprocher. Des pamphlétaires ant prétendu
que, dans son enfance. elle avait introduit des livres obscènes chez les
Adoratrices du Sacré-Cceur.
Mais. â partir de 1783. son grand amour fut le duc de Brissac, gouverneur
de Paris, liaison qui ne leur porta bonheur ni â l'un ni â l'autre.
Le 10 janvier 1791, comme elle était a Paris chez le duc pour tirer les
rois, des malfaiteurs s'introduisirent dans son pavilion de Louveciennes et volèrent
tous les bijoux. On sut. peu après, que ces trésors avaient été
transférés en Angleterre. Mme du Barry fit le voyage pour commencer
le procès. Elle dut y aller quatre fois. jusqu'au 14 octobre 1792, et William
Pitt. chef du gouvernement britannique. lui conseilla de ne pas se risquer â
rentrer en France. Son retour était d'autant plus inexplicable que, le
4 septembre de cette même année, Brissac avait été
massacre a Versailles. II lui avait écrit. peu avant. le 11 août
exactement : « Vous serez ma dernière pensée...»
A son tour, la châtelaine de Louveciennes. dénoncée par des
' patriotes», fut arrêtée et traduite devant le tribunal révolutionnaire.
Fouquier-Tinville prononça un réquisitoire de trois heures. qui
répandit sur elle des flats de boue.
Le 8 décembre 1792. la tête de cette femme délicieuse tombait
sous le couperet de la guillotine. Sa dernière pensée» fut
certainement pour Brissac dont on lui avait jeté la tête dans son
salon, après le massacre de Versailles. Elle fut la seule victime de cette
sinistre époque a manquer de courage. Son cri désespéré
: «Encore un instant, monsieur le bourreau», est dans toutes les mémoires.
Un poète a superbement justifié sa faiblesse : «... Car tai
seule étais femme en ces temps de héros.»
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